FEDERATION DU LOGEMENT DU VAL DE MARNE

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- communiqué de presse -

Vitry-sur-Seine, le 4 septembre 2020

Scandale des masques, la CNL réclame la gratuité !

La CNL du Val-de-Marne considère comme scandaleux de faire payer les masques, dont on connaît l'obligation de porter dans les transports, dans les entreprises, dans les écoles... Nous vivons une crise sanitaire majeure et l'Etat doit prendre ses responsabilités de fournir à l'ensemble des citoyens les moyens de leur protection, c'est un acte de santé publique. C'est pourquoi la CM. du Val-de-Marne réclame la gratuité totale des masques.

Le 13 avril dernier, le président de la République promettait à l'ensemble des citoyens l'accès à un masque grand public dès le début du mois de mai. Or, depuis, non seulement les masques ne sont pas gratuits mais l'ensemble de la population est obligé de le porter dans la rue, dans les transports, dans les entreprises et dans les établissements scolaires.

En moyenne, on peut donc estimer qu'une personne vivant seule et utilisant deux à trois masques à usage unique par jour doit dépenser 1,5 à 2,5 euros quotidiennement, soit 45 à 75 euros par mois. Pour une famille composée d'un couple et de deux enfants, cela représente donc 180 à 300 euros mensuels.

C'est scandaleux... car on ne peut pas accepter qu'une famille de 4 personnes soit dans l'obligation de débourser de l'argent pour se protéger quand elle n'a pas les moyens de payer son loyer ou se trouve au RSA. Cela est d'autant plus scandaleux de dire que l'allocation de rentrée doit servir à cela ! La santé publique concerne tout le monde.

Si nous nous félicitons des actions de la Région, pour les lycées, et du département du Val-de-Marne, pour les collèges, de distribuer gratuitement des masques à tous les élèves, nous ne pouvons pas accepter que l'Etat, encore une fois, reporte la responsabilité sociale et financière de cette initiative sur les collectivités locales.

La CNL du Val-de-Marne réclame la gratuité totale des masques, des gants et des gels hydroalcooliques et la réquisition immédiate des stocks disponibles dans la grande distribution afin que ces derniers soient distribués par les collectivités locales aux citoyens.

Fédération C.N.L. du Val-de-Marne

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Alain Gaulon, président 06 13 23 40 81

- communiqué de presse -

Vitry-sur-Seine, le 19 juin 2020

Plus de moyens pour soutenir le Fonds Social de l'Habitat (FSH) !

Dans les différentes déclarations gouvernementales, les Fonds Sociaux du Logement ou de l'Habitat (FSL/FSH) sont fortement sollicités pour résoudre les problèmes des augmentations des impayés de loyer qui surviennent dans le cadre de la crise sanitaire que nous vivons depuis trois mois. C'est demander aux collectivités locales et aux bailleurs de supporter toute la précarisation provoquée par la crise sanitaire, qui devient sociale, alors que cela devrait être la prérogative de l'Etat. C'est Pourquoi la Fédération CNL du Val-de-Marne a interpellé, par courrier, le Premier ministre afin que le gouvernement prenne des mesures financières concrètes pour soutenir les efforts et les besoins du FSL/FSH.

La crise sanitaire que nous venons de vivre se transforme en crise sociale avec l'accroissement rapide d'une précarisation des ménages dont les analyses récentes de l'IRES et de l'OFCE ont démontré l'inéluctabilité. Ce sont des milliers de familles qui sont susceptibles d'être touchées. Nous allons vers une crise des impayés des loyers.

Les diverses initiatives du gouvernement vis-à-vis des locataires ont été très en deçà des ambitions que nous pouvions attendre d'un gouvernement capable de mettre 330 milliards dès le mois de mars pour soutenir l'économie ; et les mesures prises ne sont pas suffisantes pour arrêter la récession sociale en cours des locataires. Au contraire, le gouvernement entend faire supporter toute la résolution de ces problèmes par les collectivités locales à travers les CCAS et les FSL/FSH. Le FSL/FSH est un véritable bouclier social contre la précarisation accrue des ménages. Rappelons qu'il est financé par les collectivités locales, les bailleurs et les fournisseurs de fluides. C'est le cas pour le Val-de-Marne où le département finance à hauteur de 68 % et que ce fonds subit une baisse des contributions des bailleurs de 20 % en 2018, conséquence des multiples ponctions opérées sur leur trésorerie depuis 2017 (RLS, APL en baisse, CGLLS...).

Le FSH ne pourra pas résoudre l'ensemble des impayés de loyers et de charges causés par la crise sanitaire alors même qu'il existe une extrême fragilité budgétaire des départements dont les recettes sont obérées depuis de nombreuses années par les non-reports de lignes budgétaires nationales (notamment le RSA à la charge des collectivités) et que les dépenses sociales explosent !

La Fédération CNL du Val-de-Marne a interpellé, par courrier, le Premier ministre afin que le gouvernement prenne des mesures financières concrètes pour soutenir les efforts et les besoins du FSL/FSH.

Fédération C.N.L. du Val-de-Marne

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Alain Gaulon, président 06 13 23 40 81

 

- communiqué de presse -

Vitry-sur-Seine, le 17 juin 2020

Pour une année blanche sur les expulsions !

La crise sanitaire a favorisé le report de la fin de la trêve hivernale puisque le gouvernement l'a proposé par deux fois, au 31 mars et actuellement au 10 juillet prochain. Il nous semble inconcevable, à la Fédération CNL du Val-de-Marne, que des familles soient expulsées durant la période estivale, dans un moment de moindre mobilisation des moyens de prévention et, image guère valorisante, au moment où d'autres pourront partir en vacances !C'est pourquoi, à travers les députés et sénateurs du département, nous interpelons le gouvernement à faire de 2020 une année blanche sur les expulsions !

La grave crise sanitaire que nous vivons encore et dont les conséquences vont perdurer durant de longs mois a mis en évidence non seulement l'importance de nos services publics, en particulier la santé mais aussi l'accroissement rapide d'une précarisation des ménages dont les analyses récentes de l'IRES ou de l'OFCE ont démontré l'inéluctabilité. Déjà, au sein des Conseils d'Administration des bailleurs, on entend la petite sonnette d'alarme des augmentations inhabituelles des impayés de loyer, des problèmes de récupération de charges et surtout la difficulté des familles à subvenir à un besoin fondamental, celui de se loger dignement.

En 2018, c'est 4878 assignations et 463 expulsions effectives, sans compter les ménages partis avant même l'intervention des forces de l'ordre. Nous sommes plus proches du millier d'expulsions dans le département. C'est inadmissible au regard de la situation sociale que nous traversons de penser que nous allons grossir les rangs de ces précaires de la rue.

Parce qu'expulser est une indignité avant tout morale et humaine, comment concevoir que nous puissions mettre des ménages, des femmes seules avec des enfants, des personnes âgées à la rue sans prendre conscience que c'est notre propre fa mille que nous jetons ainsi aux affres de la nuit et du froid, à l'exclusion sociale...

Parce qu'expulser est aussi une aberration économique, comment ne pas comprendre qu'il revient plus cher d'expulser (procédure d'expulsion puis hébergement aux frais de la collectivité le plus souvent) que de garder les personnes dans un logement et de les accompagner pour qu'elles reprennent pied...

La crise sociale que le pays risque de subir de plein fouet durant les semaines à venir a permis le report de la trêve hivernale au 10 juillet prochain mais cette solution provisoire n'est qu'un pis-aller au regard de l'enjeu sociétal. Nous ne pouvons pas attendre les futures crises sanitaires pour prendre la mesure des effets néfastes d'une politique de rejet parce que nous ne pourrions pas être en état de subvenir à ses propres besoins fondamentaux... Cette crise nous fait prendre conscience de cela.

C'est pourquoi la Fédération CNL du Val-de-Marne a interpelé les députés et sénateurs du département, par courrier, afin de les inciter à demander que la trêve hivernale soit repoussée jusqu'au 31 octobre faisant ainsi de l'année 2020 une année blanche sur les expulsions.

Contact presse CNL 94 :

Tél. 01 43 91 11 11 - cnI.94@wanadoo.fr - gcnlvaldemarne - Alain Gaulon, président 06 13 23 40 81

- communiqué de presse

Vitry-sur-Seine, le 12 juin 2020

La santé comme bien commun, tous dans la rue le 16 juin !

La Confédération Nationale du Logement du Val-de-Marne tient à saluer et apporter tout son soutien et sa solidarité à tous les personnels des services de santé et de tous les établissements sociaux et médico-sociaux qui luttent depuis des mois pour que la santé soit et reste une des premières richesses et ce, au prix de leur propre santé. Leur combat et leur abnégation durant la crise sanitaire ne doit pas faire oublier les conditions de travail que ces derniers subissent depuis des années, situation pourtant annoncée depuis longtemps à grands cris par ces derniers !

Les différentes lois de laminage de l'hôpital ont obligé les établissements à faire près de 8 milliards d'euros d'économie en dix ans ; près de 68 000 lits ont été fermés depuis 2003 et 95 hôpitaux publics ont disparu depuis 6 ans, les Ehpad sont en grande tension avec des moyens matériels et humains insuffisants. Nous sommes dans une maltraitance institutionnelle. On casse le statut de la fonction publique afin que la politique de gestion des établissements de santé soit adossée à celle des entreprises privées qui n'ont comme objectif que le taux de rentabilité à courte vue. Nous ne devons pas concevoir le système comme une organisation obsolète mais bien avec des manques de moyens financiers, humains et matériels.

Les mauvais augures du Ségur de la Santé sont inquiétants car ils reposent sur les mêmes bases qu'avant, sur la loi « Ma Santé 2022 ». Le gouvernement gouverne à coup de primes, de médailles, de cérémonie du 14 juillet mais continue la privatisation de la santé comme si rien ne s'était passé !

Non, ce qu'il finit c'est un grand service public de la santé et du médico-social. Il faut rouvrir des lits d'hôpital, reconstituer les effectifs en réembauchant du personnel médical et non-médical, administratif et ouvrier, et le payer décemment pour qu'il revienne dans le service public, donner les moyens aux établissements comme les Ehpad d'effectuer leurs tâches.

Que les soins soient pour chacun d'entre nous sans considération de fortune et sans tri des malades sur leur « rentabilité » ; garantir un accès égalitaire et de proximité en soin et en accompagnement. Notre système de santé doit être un bien commun et propriété du peuple, garantissant les besoins fondamentaux et réduisant les inégalités sociales.

II ne suffit plus (l'applaudir et de soutenir sur un balcon, il faut descendre dans la rue ; la Confédération Nationale du Logement du Val-de-IMarne soutient et appelle au rassemblement (hl mardi 16 Juin, 131100, devant le ministère des solidarités et de la Santé.

Fédération C.N.L. du Val-de-Marne

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Alain Canton, président 06 13 23 40 81

Confédération Nationale du Logement Fédération C.N.L. du Val-de-Marne

Communiqué de presse 2020-6 (3 avril 2020)

Contact presse CNI. 94: Tél. 01 43 91 11 11 /06 13 23 40 81 — cnI.94@wanadook — #cnIvaldemarne

Pour un moratoire des loyers dans le Val-de-Marne !

Le dispositif de confinement mis en place dans tout le pays depuis le 17 mars dernier tend à limiter au strict minimum les contacts et les déplacements. Si ces restrictions sont nécessaires au regard de la crise sanitaire majeure que nous rencontrons, elles mettent en place des solidarités nouvelles et des actions collectives de grande envergure dans les quartiers et les cités de nos villes. Nous devons être solidaire de toutes et tous.

Ces restrictions ont aussi mené à ce que des millions de français se retrouvent en chômage technique ou partiel, réduisant de fait l'activité économique. Certes, le gouvernement entend aider le tissu des entreprises avec un fonds de 330 milliards d'euros et en exonérant ces dernières des factures de fluides et des quittances de loyer mais les salariés, eux doivent s'attendre à des baisses de salaires ou pour les plus fragiles, à des pertes. Ce sont des milliers de salariés, d'artisans, d'intermittents du spectacle et de dirigeants de petites entreprises qui voient leur équilibre financier bouleversé.

Cette situation va projeter de nombreux locataires dans des difficultés pour payer leur loyer et les charges attenantes amenant à des situations d'impayés de loyers qui ne peuvent que s'ajouter à la situation anxiogène que vit l'ensemble des habitants. On ne peut accepter que des personnes soient dans une fragilité plus grande encore et dans une crise sanitaire qui demande la solidarité de tous pour chacun.

C'est pourquoi, la Confédération Nationale du Logement du Val-de-Marne, demande à ce que les bailleurs du département mettent en place un moratoire des loyers le temps du confinement. C'est l'exemple de certains maires de Seine-Saint-Denis. Cette mesure est une mesure de justice sociale.

Ce moratoire peut être financé par la suspension de la Réduction de Loyer de Solidarité (RIS) qui ponctionne les bailleurs, par la revalorisation des aides au logement et un fond indemnisation des habitants et des propriétaires abondés par les amendes infligées durant le confinement (à ce jour, près de 48 millions d'euros).

Communiqué de presse 2019-12 (15 avril 2019)

Contre les expulsions, entrons en Résistance !

Depuis le lundi ter avril, la France renoue avec une pratique des plus archaïques : l'expulsion locative. l'insupportable réalité va frapper à la porte des locataires. Contre la mise à la rue de familles entières, la CHI. Val-de-Marne appelle à entrer en résistance et invite toutes et tous à un grand rassemblement devant la préfecture de Créteil, mardi 16 avril à partir de 11H00.

Cette année risque encore d'être dramatique. Davantage d'habitants sont menacés, alors que les loyers et les charges ont atteint partout des niveaux historiques et que les aides au logement sont rabotées. L'offre de logements à loyer abordable est nettement insuffisante. Des formes d'habitats précaires se développent, les marchands de sommet s'enrbhissent. Les coupures d'énergie se développent grâce notamment aux nouveaux compteurs Linky et Gazpar.

Le gouvernement met en péril le logement social en réduisant les aides au logement, en imposant des baisses de financement et la vente des HLM, en supprimant les aides à la pierre... Tout cela au bénéfice des niches fiscales dont on sait l'inefficacité sociale et économique. Dans ce contexte, l'expulsion n'est pas une solution mais un facteur aggravant de la crise. En 2018, près de 500 expulsions ont été effectives dans le Val-de-Marne ; procédure indigne et inefficace. Indigne, car on ne peul résoudre des situations sociales souvent causées par des pertes d'emplois, des accidents de la vie, etc. Inefficace, car cela revient plus cher à la collectivité de loger une famille expulsée en hôtel que de la maintenir dans le logement.

Des alternatives à l'expulsion existent et la Fédération CNL du Val-de-Marne propose la fin des expulsions locatives, un encadrement des loyers dans le privé, la construction massive de logements avec un financement public, le droit au maintien dans les lieux, la revalorisation des aides au logement avec le retour de l'indexation et la mise en place d'une Sécurité Sociale du Logement.

Contre les expulsions, entrons en résistance devant la préfecture de Créteil, mardi 16 avril 2019 à partir de 11H00

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Communiqué de presse 2019-1 (3 janvier 2019)

L'OPH de Villejuif perd devant la démocratie citoyenne !

L'OPH de Villejuif voulait faire payer les locataires des deux quartiers de Sevin et de Le Bigot 15 euros par mois pour faire assurer leur sécurité par une société privée, alors même que le maire venait d'inaugurer à grand frais sa police municipale. La consultation qui vient d'avoir lieu auprès des 700 locataires par le bailleur est sans équivoque : 83% des locataires ne veulent pas payer, c'est une victoire de la démocratie citoyenne des locataires que la CNL du Val-de-Marne salue.

Les 700 locataires des quartiers de Sevin et de Le Bigot ont été consultés du 14 au 26 décembre 2018 afin de savoir si ces derniers souhaitaient payer 15 euros par mois pour assurer la sécurité de leur résidence par une société privée.

La CNL du Val-de-Marne salue la responsabilité citoyenne des locataires qui ont massivement voté contre ce projet à 83 % et contre ce déni de démocratie et de concertation. Le passage en force de l'OPH a été rejeté ! La CNL du Val-de-Marne a fortement critiqué, non seulement cette consultation réalisée en pleine période de fêtes de fin d'année, mais surtout ce "racket" social sur le dos des locataires pour leur faire payer ce que bailleur doit à chacun de ses locataires, la jouissance paisible du logement.

Le droit à la sécurité et la tranquillité n'est pas assuré efficacement par la ville de Villejuif et ne doit pas être payé par le citoyen dont le pouvoir d'achat est pressuré : les loyers vont augmenter de 1,25 % en 2019, les surloyers explosent, les aides au logement baissent tout comme les retraites, les bourses étudiantes et les salaires notamment des fonctionnaires dont le point est encore gelé. La sécurité doit être assurée par la police nationale dans toutes les cités comme dans toute la ville tout comme la police municipale aux abords des quartiers.

Les solutions existent si elles sont construites ensemble, de manière concertée et solidaire. La CNL du Val-de-Marne propose maintenant que toutes les parties (mairie, polices, OPH, CNL et locataires) se réunissent pour discuter du problème de la sécurité dans ces quartiers et va interpeller le préfet sur ce sujet.

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Communiqué de presse 2018-19 (19 décembre 2018)

L'OPH de Villejuif taxe la sécurité et la tranquillité de ses locataires !

L'OPH de Villejuif a décidé de faire payer 15 euros par mois à ses locataires pour faire assurer leur sécurité et leur tranquillité par des sociétés privées de gardiennage. La CNL du Val-de-Marne condamne ce racket municipal sur le dos du pouvoir d'achat des familles.

Parce que les trafics seraient nombreux sur les cités de l'OPH de la ville, cette dernière a décidé d'installer un prestataire extérieur privé pour assurer la sécurité et la tranquillité des citoyens de ses logements... à leur frais puisqu'il demande 15 euros par mois de plus sur le loyer.

C'est une honte de la part d'un office public de proposer ce genre de marché. C'est un racket organisé sur les 3 200 logements du patrimoine puisque cette prestation coûterait ainsi 576 000 euros par an. Au-delà de ce constat, c'est faire payer trois fois aux habitants de Villejuif leur sécurité puisque ces derniers payent la police nationale par leurs impôts, la police municipale par leurs impôts locaux et que dire des caméras de vidéosurveillance inopérante.

Le droit à la sécurité et la tranquillité n'est pas assuré efficacement par la ville de Villejuif et ne doit pas être payé par le citoyen dont le pouvoir d'achat est pressuré : les loyers vont augmenter de 1,25% en 2019, les surloyers explosent, les aides au logement baissent tout comme les retraites, les bourses étudiantes et les salaires notamment des fonctionnaires dont le point est encore gelé. La sécurité doit être assurée par la police nationale dans toutes les cités comme dans toute la ville tout comme la police municipale aux abords des quartiers.

Une consultation des locataires a été menée dans la précipitation et en pleine période des vacances de Noël (14 au 26 décembre). C'est un déni de démocratie... La Fédération CNL du Val-de-Marne condamne ce racket et exige l'abandon de ce projet.

La Fédération CNL du Val-de-Marne appelle tous ses militants à participer au rassemblement qui aura lieu Jeudi 20 décembre, à 16H30, Square Thorez à Villejuif.

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Communiqué de presse 2018-18 (5 décembre 2018)

Le compte n'y est pas, la CNL demande plus !

Le gouvernement annonce aujourd'hui un moratoire de six mois sur les hausses de carburants, d'électricité et de gaz après plusieurs semaines de mouvements de protestation. Cette décision ne résout pas le problème du pouvoir d'achat des familles qui est en berne. La CNL du Val-de-Marne réclame également un arrêt des baisses des aides au logement et des augmentations de loyer !

Aujourd'hui - alors que le gouvernement recule devant la colère des mouvements de protestation qui ont secoué la France depuis des semaines en abandonnant provisoirement la hausse des carburants, de l'électricité et du gaz - le pouvoir d'achat des familles régresse sous les attaques incessantes et précarise de plus en plus de personnes des classes populaires et moyennes.

Comment une famille peut vivre lorsque les aides au logement baissent à cause des coups de rabais du gouvernement et que les loyers augmentent de 1,25% en 2019 ? Comment une personne veuve peut vivre si on lui promet une baisse de sa pension de réversion ? Comment un retraité peut vivre avec une pension qui le fait vivre au-dessous du seuil de pauvreté ? C'est inacceptable !

La CNL du Val-de-Marne condamne la mise en danger de personnes fragilisées par les conditions de vie de plus en plus dures et par la marginalisation sociale que peuvent provoquer les pertes de salaires, de pouvoir d'achat.

La Fédération CNL du Val-de-Marne demande un arrêt des baisses des aides au logement (ponction et diminution) qui ne sont peu ou pas compensées par les réductions de loyer.

La Fédération CNL du Val-de-Marne réclame un arrêt des hausses de loyer qui grèvent les ménages et qui font supporter le poids de la politique du logement qui devrait être à la seule charge de l'Etat.

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SAUVONS LE SERVICE PUBLIC DE LA POSTE DANS LE VAL-DE-MARNE

Depuis plus de deux ans, La Poste organise la casse du service public postal en Val-de-Marne : plus de distribution du courrier pendant plusieurs jours ou plusieurs semaines, fer-meture de bureaux de poste, réduction des horaires d'ouverture au public, suppression de tournées et substitution des emplois stables par des emplois précaires, etc.

Et ce n'est pas fini puisque la réorganisation de La Poste c'est moins de courriers encore, le projet de fermeture de 28 bureaux de poste (Boissy, Cachan, Vitry) et la création de "points de contact' éphémères...

La Caisse des Dépôts et de Consignation est devenu l'actionnaire majoritaire de La Pos-te, en lieu et place de l'État faisant de La Poste un groupe privé destiné à la banque et l'assurance.

C'est inacceptable. Nous devons toutes et tous, nous mobiliser pour défendre un vrai service public de La Poste.

La mobilisation et le combat sont possibles ; de nombreuses actions locales ont mis en échec les fermetures programmées comme celle de La Poste de Villejuif.

Continuons la mobilisation !

RASSEMBLEMENT

mercredi 17 octobre à 14H30 devant le ministère des finances place du bataillon du Pacifique - M° Bercy

Communiqué de presse 2018-6 (13 mars 2018)

NON A LA PRECARISATION

DES RETRAITES !

Au ler janvier 2018 la CSG a augmenté de 1,7 %, soit une augmentation de 25% provoquant une baisse nette des pensions de plusieurs centaines d'euros par an pour la plupart des retraités. Cette nouvelle baisse des pensions s'ajoute à une liste déjà longue de diminution du pouvoir d'achat des retraités : la CASA de 0,3 %, la suppression de la 1/2 part fiscale pour les veuves et veufs, la fiscalisation de la majoration familiale et le blocage des pensions pendant 4 ans. Et comme si ça ne suffisait pas, la pension de 2018 sera à nouveau gelée et les complémentaires bloqués pour très longtemps.

Cela suffit, les retraités ne sont pas des nantis, leurs pensions sont leurs vies !

Nous ne pouvons tolérer que les retraités soient déconsidérés dans leur dignité d'avoir donné leur vie au profit du bien commun, dans leur pouvoir d'achat qui s'amenuise chaque année, dans la considération d'une société à s'occuper de ces aînés.

Ces personnes sont précarisées dans leur vie, notamment dans la gestion de leur logement, beaucoup ayant des impayés de loyer à cause de la baisse constante de leurs revenus. Il n'est pas tolérable dans notre société de provoquer des expulsions de personnes âgées.

La fédération CNL du Val-de-Marne demande la revalorisation des retraites, le rétablissement de la demi-part fiscale et la suppression de la baisse des aides aux logements de 5 euros qui pénalise cette catégorie de locataires.

La fédération CNL du Val-de-Marne appelle à manifester le jeudi 15 mars, À 14H30 à Montparnasse.

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Communiqué de presse 2018-7 (14 mars 2018)

La CNL du Val-de-Marne appelle au rassemblement du 15 mars devant la préfecture de Créteil en soutien aux personnels des EHPAD.

Le 30 janvier dernier, à l'initiative des sept organisations syndicales, les personnels des EPHAD ont entamé une grève afin de dénoncer les nouvelles réformes et les conditions de travail dans les établissements.

Depuis plusieurs années, le gouvernement est sans cesse alerté par l'insuffisance des effectifs et des moyens. Il n'est pas acceptable qu'une aide-soignante ait 6 mn pour s'occuper d'une personne ! A cela s'ajoute une nouvelle réforme de la tarification, unanimement contestée, qui va se traduire par des suppressions massives de postes et une prise en charge des résidents qui sera encore plus dégradée. Les usagers sont écrasés par les tarifs alors que le service d'accompagnement des personnes est très insatisfaisant. Il ne s'agit pas que d'un problème de management. Le personnel est épuisé, familles et résidents le constatent tous les jours...La maltraitance institutionnelle devient la règle.

Cette maltraitance institutionnelle s'accompagne d'une dégradation des conditions de vie et du respect de la dignité des personnes âgées. Ces dernières ne sont plus prises en charge de manière efficace. Cela ne justifie pas la mise en cause des professionnels du domicile et des établissements qui s'engagent tous les jours pour les personnes âgées, les soignent et les accompagnent avec rigueur et humanité. Ils sont appréciés pour cela.

La CNL du Val-de-Marne dénonce l'ensemble de ces problèmes et demande à ce que soient respectés les droits des personnels et la dignité des personnes âgées. Luttons pour que les EPHAD soient des lieux de vie, des lieux de convivialité ou les personnes âgées et/ou de grand handicap soient traitées dignement dans des lieux de socialisation ouverts à la société. L'Ehpad est un lieu de vie autant qu'un lieu de soin.

La CNL du Val-de-Marne dénonce cette attaque qui n'a pour objectif que de détruire un peu plus notre système de santé et notre protection sociale et de faire des personnes âgées une marchandisation, un« or gris » au profit de sociétés privées. La CNL du Val-de-Marne soutient ce combat juste pour de meilleures conditions de vie des personnes âgées et appelle au rassemblement qui aura lieu Jeudi 15 mars, à 10H30, devant la préfecture de Créteil.

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Des services au profit

Arrêtons les expulsions !

Malgré l’allongement de la trêve hivernale au 31 mars, cette année risque d’être encore dramatique. Davantage d’habitants sont menacés, alors que les loyers et les charges ont atteint partout des niveaux historiques et que les aides au logement ne sont pas suffisamment revalorisées. L’offre de logements à loyer abordable est nettement insuffisante. Des formes d’habitats précaires se développent, les marchands de sommeil s’enrichissent.

Dans ce contexte, l’expulsion n’est pas une solution mais un facteur aggravant de la crise.

En 2015, près de 730 expulsions ont été effectives procédure indigne et inefficace.

Indigne, car on ne peut résoudre des situations sociales souvent causées par des pertes d’emplois, des accidents de la vie, etc.

Inefficace, car cela revient plus cher à la collectivité de loger une famille expulsée en hôtel que de la maintenir dans le logement.

Des alternatives à l’expulsion existent, il est du devoir d’une République unie et solidaire de les mettre en œuvre. La Fédération CNL du Val-de-Marne propose la mise en place d’une Sécurité Sociale du Logement qui permettrait de résoudre dignement ce fléau.

La Fédération CNL du Val-de-Marne encourage et soutient toute initiative publique contre les expulsions :

La Fédération CNL du Valde-Marne a envoyé un modèle d’arrêté anti-expulsion à tous les maires du Val-de-Marne.

La Fédération CNL du Valde-Marne et l’Union Locale CNL de Villejuif organise un rassemblement :

Vendredi 24 Mars 2017 à 18H00 devant la mairie de Villejuif.

Communiqué de presse 2017-13 (31 juillet 2017)

Baisse des APL : 1ère mesure anti-pauvres du quinquennat Macron !

Au cœur des rumeurs depuis déjà quelques semaines, et notamment depuis l’audit de la Cour des Comptes sur les finances publiques, la baisse uniforme des APL a été annoncée par le gouvernement. Le début d’une série de mesures anti-pauvres ?

Le ministère de la Cohésion des territoires a annoncé ce week-end que les aides personnelles au logement (APL) baisseront de 5 euros par mois à partir du 1er octobre. Lâchement présenté comme la mise en application d’une « réforme d’économie budgétaire décidée sous le quinquennat précédent et pas encore appliquée », le gouvernement a ainsi tenté de se dégager de ses responsabilités.

Egalement justifiée comme une nécessité pour la réalisation d’économies budgétaires, cette mesure anti-pauvres marque surtout la 1ère attaque franche du nouveau gouvernement envers les classes sociales les plus modestes.

Le gouvernement semble plus à l’aise avec l’idée de pénaliser près de 6,5 millions de ménages français en baissant l’APL qu’avec celle de froisser quelques 3 400 ultras riches en augmentant l’ISF.

Rappelons que l’APL profite aujourd’hui à 6,5 millions de foyers dont 800 000 étudiants. Et pour la catégorie étudiante, une baisse, même de 5 euros par mois, n’est jamais sans conséquence. N’oublions pas non plus qu’un allocataire sur deux vit en dessous du seuil de pauvreté.

A travers cette mesure, le gouvernement affiche clairement son intention de faire payer aux classes populaires ses ambitions d’économies budgétaires, poussant ces dernières encore un peu plus dans la précarité avec un énième coup de rabot sur les APL.

Faire payer les pauvres et ne surtout pas contrarier les plus riches, le gouvernement Macron n’a décidément rien de novateur !

 

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